Pegasus Bridge

 

Un exploit nocture

Dans la nuit du 5 au 6 juin, la division aéroportée britannique, qui comptait environ 8000 soldats, avait pour mission de sécuriser le flanc est du front d’assaut, soit en détruisant certains ponts de façon à isoler les troupes allemandes stationnées au-delà, soit en prenant impérativement intact d’autres ouvrages d’art.

Photo : Matthieu Blin - 11.4 ko

Photo : Matthieu Blin

Ce fut le cas du célèbre Pegasus Bridge, pont levant qui enjambe le canal reliant Caen à la mer, situé à Bénouville. Celui-ci fut au cœur de l’une des opérations les plus audacieuses du débarquement. L’effet de surprise et l’approche au plus près de l’objectif étaient essentiels, d’où l’utilisation d’appareils de grande capacité (30 hommes chacun) et dépourvus de moteur. Sa prise effective par les 90 soldats britanniques répartis dans 3 planeurs atterris à proximité par une nuit de pleine lune, déciderait de l’issue du débarquement. Cette opération à hauts risques inaugura le débarquement : les 90 hommes étaient les premiers alliés à toucher le sol normand, mais aussi les premières victimes.

La capture de ce pont et de celle de son voisin, Horsa Bridge à Ranville, devait permettre à des centaines de milliers d’hommes et de véhicules d’étendre leur progression vers l’est.



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